• ceci est la premiere partie de mon histoire et comme avant chaque série : ceci est une fiction si un personnage ou un autre élément de cette histoire ressemble a la realité ce n'est pas fait expres !!!!

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  • je sortai donc de la maison, Umlea sur les talons, et me rendit a la riviere. Cela faisait bien longtemps que la plomberie avait craqué et j'avais pris l'habitude de me laver a la cascade.

    le monde avait commencé a degenerer quand les animaux sauvages avaient investi les villes dans l'espoir de trouver et de la nourriture et un foyer. plus personne n'osait sortir de chez lui quand un ours brun paradait dans les rues. les instincs chasseurs étaient revenus et, au bout d'un certain temps d'adaptation, la paix avait ete retrouvee.

    mes problemes avaient commencé bien avant la descente des gouvernements. mon pere battait déja ma mere avant ma naissance et il ne s'etait pas arreté apres. ma mere qui etait de constitution fragile n'a pas assisté a mes quatre ans ( elle etait a l'hopital ) ni a mes cinq ( elle etait au cimetiere). mon pere n'avait rien d'autre a faire dans la vie que de taper sur les gens et il commenca a me frapper dès mes sept ans.

    il est clair de dire que ma plus grande ambition dans la vie etait de pouvoir echapper a cet homme qui n'etait heureux que quand j'etait inconsciente.

    mon plus grand reve s'est réalisé a mes quatorze ans, quand mon pere s'est fait renverser par un camion-citerne. mon oncle m'a donc acceuillie. dans le seul but de me vendre aux salauds du quartier. je n'ai fait qu'une bouchée d'eux : quand on se fait battre on apprend vite où se trouvent les points de douleur. apres un an dans un centre d'acceuil j'atteinds mes seize ans et ma liberté : j'avais le droit de vivre seule, chez moi, moyennant bien sur quelques visites pour verifier ma santé et ma condition.

    quand les gouvernements se sont effondrés sous la pression des peuples, plus personne n'est venu verifier que j'était toujours vivante et je ne me plaignais pas. je n'allais en ville qu'en hiver quand je ne pouvais pas me nourrir seule. je travaillai donc quelques mois par an pour pouvoir me payer ce dont j'aurais besoin pendant l'hiver.


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  • Umlea me poussai pour me sortir de ma reverie. je revins brusquement a la realité. la clairiere dans laquelle je me trouvais était presque parfaitement elliptique. les violettes gorgées de rosée ployaient et le soleil les faisait briller d'un or precieux. le bassin où se jetait la cascade était cerclé d'un banc de galets noirs. la mousse recouvrait les roches de la paroi.

    j'était toujours émerveillée devant ce spectacle de la nature. j'entrai dans l'eau,froide et claire, apres m'etre deshabillée. Umlea montait la garde tout en me surveillant d'un oeil d'ambre.

    j'avais rencontré la louve lors d'une de mes cueuillettes. depuis lors elle me suivait partout et veillait sur moi comme l'aurait fait ma mere. d'ailleurs de temps en temps j'avais l'impression que c'etait elle qui me protégeait.

    je me lavais en écoutant les bruits de la nature, du chant du plus petit oiseau au fremissement des feuilles dans le vent. c'était tres reposant. je lézardai encore quelques minutes au soleil avant de me rhabiller et de reprendre la route vers chez moi.

    dès que j'y arrivai je vit un homme blessé se trainer jusqu'à la porte. je le portai a l'interieur en le prenant par les bras. il était inconscient quand je l'installai sur la table en bois foncé. il avait apparemment recu un coup de couteau dans la cuisse et je le soignai comme je pus. il dormait encore. ses yeux étaient fermés mais ses sourcils étaient encore froncés. il avait des traits familiers mais je ne le connaissai pas.


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  • l'inconnu dormit trois jours, pendant lesquels je le veillai sans sortir une seule fois. j'ai du m'endormir la tête sur la table et les bras dans le vide ( du moins c'est comme cela que je me suis réveillée...). l'inconnu s'était reveillé avant moi et il me poussa du coude pour me sortir des bras de morphée. je levai brusquement la tête en me maudissant de m'etre endormie sur la surface dure et inconfortable. mes yeux encore dans le vague n'imprimerent pas tout de suite le visage de l'inconnu sur ma rétine. je restai donc trente secondes a le fixer en me demandant ce que pouvait bien etre cette forme vaguement familiere d'une couleur sombre ( car a contre jour).

    apres m'etre bien ridiculisée je me redressai et parvins a emmetre un vague son : " hummm ?"

    pitoyable.

    je fis signe a l'inconnu d'attendre, allai me rincer le visage et revins, enfin bien reveillée. je vérifiais son bandage, le refis et je m'apperçu qu'il me fixai avec des yeux mi-surpris mi-interrogateurs.

    "quoi ? je lachai

    - c'est surprenant que tu ne me demande rien et que tu fasses comme si on se connaissait depuis toujours.

    -je sais. je repondis, c'est genetique: ma mere était comme moi, toujours a receuillir les chatons blessés et les chiens errants...

    -était ? il demanda, oh desolée c'est personnel.

    - elle est morte; je dis d'une voix blanche, tuée par mon pere. Qui est tu, au fait ??

    - ah...


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  • -quoi "ah..." ?

    -c'est que ....je ne le sais pas moi-même...

    -tu te fous de moi ? grondais-je

    -tu c'est ce que c'est l'amnesie, hein? ben voila. je suis amnesique.

    il avait annoncé ça d'une voix égale comme si c'etait tout a fait normal.

    -merde !!!je m'écriai, le faisant sursauter. tu n'as même pas une petit indice? de quoi te souviens-tu ?

    - je na sais pas qui m'a fait ça, dit-il en designant sa blessure, mais je me souviens où j'etais quand on me l'a fait et du trajet jusqu'ici.

    -ton nom ? une adresse? un rien, un petit détail ...

    -je ne sais pas ... je ne sais plus...

    -dommage... bon, dis-je dans un élan de bonne humeur, alors je n'ai qu'à t'appeler, je sais pas, john ou alors mark... un truc dans le genre. qu'est-ce qui te plairait ?

    -euh... ce que tu veux. a vrai dire je m'en moque un peu. qui est-tu toi ? je me souviens que je venais te voir quand on m'a agressé.

     -je m'appelle Myriam;

    -trop court ... tu peux vraiment pas en dire plus ?

    -bon ok, dis-je en soupirant, je m'appelle myriam j'ai 17 ans et je vis seule ici. enfin pas si seule que ca, j'ai Umlea, ma louve.

    il prit un air catastrophé en me regardant

    -ben quoi ?

    -une louve ? vraiment ?

    -ouais et ca te fais quoi ? c'est ma vie, je me demerde

     


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