• selon Alex ce serai compliqué d'arriver a destination. moi, comme toute personne sensée, je pensais a des chengements de train, des heures d'avion ou une compression contre la vitre d'un bus. mais je ne m'attendais (mais alors pas du tout !) a ce qu'il me dit :

    - il va falloir qu'on marche pendant assez longtemps et jusqu'à assez loin...

    il dit ca avec des yeux inquiets, ce qui me fit comprendre qu'en fait, il ne blaguais pas ...a ce moment la, je soupirais de lassitude avant de me demander dans quoi (encore !) je m'étais fourrée. Alex dû comprendre parce qu'il reprit tout de suite :

    -mais ne t'inquiete pas ! ce sera sympa, on dormira a la belle étoile et on fera des feux de camps !

    - tu dis ca pour me motiver, je répondis, mais tu ne me dis pas tous les inconvénients : la pluie, l'inconfort, le froid et tout le reste !!

    je continuais avant qu'il essaie de me répondre :

    - mais d'abord, occupons nous de choses plus urgentes ! genre le fait qu'on est coincés derriere un mur d'eau, dans une grotte humide et froide (bien que très jolie) et qu'on a rien a manger !

    -j'avais presque oublié ! repliqua-t-il, on est tellement bien dans cette grotte, toi, moi et mes belles baskets !

    PARENTHESE : pour ceux qui ne le saurai pas, cette réplique "on est tellement bien toi, moi et mes belles baskets ! " est en fait tirée d'une pub pour Badoit (http://www.youtube.com/watch?v=rOuPe-zvuk8) FIN DE LA PARENTHESE

    prise d'un incontrolable et authentique fou rire, je me mis a glousser comme une poule, ce qui eu pour effet de conduire Alex a ma suite. au bout d'un certain moment, on réussit a s'arreter de rire betement et c'est a ce moment que j'eus une inspiration subite.

    - Au fait, dis-je, tu t'appelle pas vraiment Alex finalement ?

    -ah oui, répondit-il, je ne t'ai toujours pas dit ! je m'appelle Zéphyr. Zéphyr Mythis.

    comme il l'avait dit a la James Bond, je faillis me remettre a rire avant de  reprendre en main mes zygomatiques et de me calmer. je reflechis un instant au probleme qui se posait : comment partir d'ici sans se faire zigouiller ? et je finis par trouver !


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  • -Zéphyr ! je sais comment nous sortir de la ! je m'écriai

    -comment ? demanda-t-il en laissant un grand sourire de soulagement s'épanouir sur ses levres.

    -tu vas voir ! Umlea ! je criai Umlea, viens !

    ma fidele louve et garde du corps attitrée arriva par derriere la cascade, son poil mouillé par les projections de la chute d'eau. elle grogna un peu a l'encontre de Zéphyr, pour la forme, puis viens se couler entre mes jambes pour me séparer du garcon. Zéphyr me regarda sans comprendre.

    - elle va faire diversion, je lui expliquai, et pendant ce temps, on partira par un passage secret !

    -elle va faire diversion ? en leur passant entre les jambes ?

    -ne la sous-estime pas ! répliquais-je avec un air espiegle, elle peut etre vraiment sauvage quand elle veut !

    pour le démontrer, la louve se mit en position d'attaque, les babines retroussées le regard fou et lui aboya dessus. l'adolescent recula jusqu'a se coller contre la paroi de la grotte. je calmai Umlea en lui caressant les flancs puis eclatai de rire en voyant que Zéphir avait eu vraiment peur. je lancai donc Umlea sur le champ de bataille en lui expliquant quoi faire. on commenca a entendre des cris de panique peu après. je pris la main de Zéphir et l'entrainai derriere un  mur de lierre, tout cela en courant (pour moi) et en trébuchant (pour lui). on arrivait au bout du tunnel naturel quand je tombais nez a ... canon avec un horrible fusil. Quoi c'était pas encore fini les catastrophes ?


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  • je ne sais pas si vous vous etes deja trouvés dans une situation semblable, mais on ne peut pas faire autre chose que de loucher sur le TRUC qui se pointait sur le pif. je regardais alors fixement le canon de l'arme pointée sur moi. comme je n'avais toujours pas de trou dans la tete, je pus aussi regarder mon agresseur. Zéphyr ne bougeait pas, le souffle en suspens comme pour ne pas briser le silence qui s'était installé. j'observait la personne devant moi avec une surprise énorme. tout simplement, c'était mon double parfait ! comment, c'est quoi ce bordel ! je fais quoi alors ? au bout d'un moment, mon double finit par baisser son arme et me regarda dans les yeux. j'avais la furieuse impression qu'elle lisait en moi comme dans un livre. curieuse et derangeante impression... je vivais un momenrt horrible , detaillant le moindre detail de son... de MON visage !! j'attendais des explications mais nous etions tous en etat de choc, moi, Zéphyr et mon double. toute menace venant de cette derniere ecartée je decidais qu'elle etait de mon coté et je la pris par ma main libre pour la tirer derriere moi. on arrivait dans la clairiere de l'ermite, ma solution de repli. aucun bruit, aucune réaction... l'ermite devait etre dans ses carrieres de champignons au fin fond de la montagne. j'avais découvert l'ermite dans mon enfance, quand mon pere me battait. une fuite dans la foret m'avait fait reperer sa grotte dans la paroi dans la falaise ;


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  • l'ermite etant absent je nous guidait a l'interieur de sa cabane. l'ameublement etait spartiate, un matelas a meme le sol et une commode dans un coin de la piece. j'allumai la lumiere, une ampoule denudée accordée illégalement sur le réseau electrique de la ville.Zéphyr et mon double s'assirent sur le matelas et me fixerent genre : "qu'est-ce qu'on fait maintenant?" sauf que je n'en avais aucune idée ! je reflechissais en allant et venant dans la petite piece. je decidais d'en demander plus a mon double :

    -qui est tu ?, lui demandais-je

    -Malika, mais TOI qui est tu ?

    -moi c'est Myriam...et je comprends rien a rien en ce moment !

    Zéphyr avait en quelque sorte bloqué sur ça et nous fixait, les yeux vides. merci pour l'aide ! Nous étions toujours dans la meme position, les deux filles en train de reflechir et Zéphyr en plein bug, quand l'ermite rentra chez lui. sa premiere reaction a ete de nous fixer, ma jumelle et moi. puis il se mit a compter ses champignons comme d'habitude, toute trace d'etonnement partie de son visage. il etait comme ca, les choses ne pouvaient le soucier qu'un quart de seconde. Il rigola puis s'adressa a moi.

    -Myriam !(enfin si c'est toi et pas l'autre), cela fait trop longtemps que tu n'es pas venue me voir, je croyais que tu me faisait la tete !

    -c'est bien moi, Erm ! j'ai quelques petits soucis en ce moment, ca t'embete si je reste chez toi quelques jours avec mes... amis ?

    -tu as de droles d'amis ! répondit-il, une copie parfaite de toi-meme et un idiot qui regarde dans le vide !

    ses yeux ancestraux petillaient, il s'amusait comme un fou. comme la situation ne pouvait bouger sans son aide je lui racontais toute l'histoire. au moment ou j'évoquais la cartomancie, je scrutais son expression mais il n'étais absolument pas surpris. je m'arretais pour lui demander d'ou il connaissais la cartomancie mais il me fit signe de continuer. un peu perturbée je continuais pour arriver au moment ou je decouvrais mon double, Malika. là, Zéphyr se reveilla et me fixa, bouche bée.

    -arrete-toi ,me hurla-t-il, je connais cet homme ! c'est un félon au royaume ou vivent tes parents !!!

     

     


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  • Un ange passe, personne ne dit plus rien. Il est vrai que je ne sais rien du passé d'Erm, mais c'est normal, je ne lui ai jamais rien demandé. Aurait-il pu lancer ces tueurs a ma recherche ? Il sait ou j'habite apres tout.

    -Myriam, dit Erm, écoute moi, je vais tout expliquer.

    -Explique toi vite alors et fais le bien !

    Je jetai un coup d'oeil par la fenetre. Si c'était Erm qui les avait engagés, les tueurs seraient déja arrivés en bas de chez lui, mon seul repli possible. Il n'y avait personne. Mais cela pouvait aussi etre une ruse, pour me ceuillir des que je partirais de chez lui. Erm vit mon inquietude et commenca a parler, de sa voix éraillée.

    -Effectivement, je suis parti du royaume de tes parents, My. Mais je ne suis pas un traitre. Tes parents m'ont envoyé en reconaissance pour chercher un endroit ou tu pourrais vivre, dans une famille normale. Ils m'ont aussi demandé de veiller sur toi, ce que j'ai fait pendant des années, tu en conviens ?

    -Aurais-tu une preuve de ce que tu avance ? Tu peut tout aussi bien m'entourlouper, que je sache !

    -Et qu'est-ce que j'y gagnerai ? explosa le vieil homme, pui se reprenant, Mais j'ai une preuve effectivement. Tes parents, Maralyne et Pier, m'ont donné une chose qui devrait t'aider pour retrouver ta mémoire et pour rentrer au Royaume.

    C'était la premiere fois que j'entendais le nom de mes parents biologiques. Ils sonnaient bizarrement a mes oreilles, ramenant un flot de sourires dans ma mémoire. Des sourires sans visages, des sourires réconfortants. Je savais que c'était leurs vrais noms. Curieusement apaisée, je rapportais ma concentration sur la masure d'Erm. Il cherchait quelquechose dans sa commode, en maugréant dans une langue qui m'était inconnue.

    -Ah, voila !!

    Erm tenait dans sa main une chainette en or, au bout de laquelle pendait un magnifique pendentif en onyx, d'un noir profond. Je le regardai se balancer, de gauche a droite, de droite a gauche... Je tombai dans les pommes.

     

     

    Le monde était fait de coton, je m'enfoncai dans le sol. Impossible de réflechir, j'étais dans un état second comme si mon cerveau avait été petrifié sur place. Toujours la meme pensée : Je tombe, je tombe, je tombe.


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